Résumé en anglais
The loss of cultural heritage due to natural disasters is taking at least two ways: the destruction directly caused by the disasters and the outcome as a sequel of real (for lack of reconstruction) or apparent abandoning, which gives a pretext to demolish constructions more or less affected and recover these spaces for new buildings called "modern.'' The Peruvian experience is rich enough in this area. Statistically, natural disasters were the major responsible for the direct or indirect loss of heritage, particularly the colonial and republican period (sixteenth to nineteenth centuries). For example, the city of Cusco has lost about 70% of these older buildings in the earthquake of 1950. Following the earthquake of 1986 the historic center still lost almost 10% of its assets. The 2001 earthquake in southern Peru, destroyed nearly 80 traditional houses of the historic center of the city of Moquegua.
Autres résumés
La disparition du patrimoine culturel due aux catastrophes naturelles suit au moins deux modalités: la destruction directement provoquée par les désastres et celle issue comme séquelle de l’abandon réal (par manque de moyens de reconstruction) ou apparent, qui donne le prétexte pour démolir des constructions plus ou moins touchées et récupérer ces espaces pour de nouveaux bâtiments dits “moderne’’.
L’expérience péruvienne est assez riche dans ce domaine. Statistiquement, les catastrophes naturelles ont été les majeurs responsables de la perte directe ou indirecte de patrimoine, notamment de la période coloniale et républicaine (XVIème au XIXème siècles). Par exemple, la ville de Cusco a perdu environ 70% de ces constructions anciennes lors du séisme de 1950. Suite au tremblement de terre de 1986 le centre historique a perdu encore presque 10% de son patrimoine. Le séisme de 2001, au sud de Pérou, détruisit presque 80 des maisons traditionnelles du centre historique de la ville de Moquegua.Les inondations et les laves torrentielles (Debris flow) ont aussi été les responsables de la perte de la destruction de grands systèmes de terrasses et de monuments pre-inkas. Nos dernières recherches montrent qu’environ 40% de grands monuments inka sont affectés (dans de divers degrés) par de phénomènes d’instabilité de terrain.
Le problème avec les glissements de terrain, les éboulements et les coulées boueuses ou de débris et que la perte d’un monument peut être totale et irréversible, car il disparaît non seulement la construction mais aussi le site, rendant impossible la récupération, tandis que les séismes permettent (toujours avec de restrictions) la reconstruction de bâtiments endommagés. Cette différence de «modalité» dans l’action des phénomènes catastrophiques oblige à développer de mesures spécifiques d’auscultation et de traitement pour protéger le patrimoine menacé.Il faut remarquer que les techniques et méthodes de protection employées rarement prennent en compte la diversité des phénomènes potentiellement destructifs ; elles se concentrent sur, par exemple, le facteur sísmique, laissant de coté les problèmes géotechniques et géodynamiques que, parfois, peuvent devenir plus dangereux. L’application de mesures de renforcement ou de protection «multirisque» en général est nécessaire pour une bonne partie de monuments localisés dans les zones menacés ou exposés à de différents types de risques naturels.