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EN
ES
FR
Réf.
42309
Type
conference item
Titre
Saint-Louis du Sénégal: l'île ou la ville?
Langues
English
Auteurs
Sow, Abdoul
Date
21/05/2012
Pagination de section
77-84
Titre de conférence
ICOMOS 17th General Assembly
Lieu de conférence
Paris, France
Date de conférence
2011-11-27 / 2011-12-02
Mots-clés
islands / cultural landscapes / development / urban development / conservation / conservation of cultural heritage / historic towns / historic quarters / conservation of historic towns / town planning / Western Africa / colonial architecture / World Heritage / World Heritage Sites / urban archaeological sites / conservation of historic sites / economic aspects / social aspects / historical surveys / rescue archaeology / prevention of deterioration / archaeological sites / industrial heritage / conservation economics / economic impact / sustainable development
Pays mentionnés
Senegal
Résumé en anglais
This paper talks about the city of Saint-Louis du Sénégal : it discusses the implications of the classification of its heritage on the UNESCO’s World Heritage List in 2000. A former colonial capital city, Saint-Louis has a very important material and inmaterial heritage, and was classified on UNESCO’world heritage list in 2000. However, this classification did not prevent a spatial transformation of the island. What then can be the real impact of a UNESCO classification on an African city, where urban development logics prevails on conservation ones ? What about the territorial unity of Saint Louis, as the classification only applies to a small portion of its territory. It is time to question the real motivations of the world heritage list classification : the link between materiality and memory is quite unclear, and even sometimes opposite. Does this heritage attract the populations’ attention, and which populations in particular ? To what extent the island can be transformed ? Who is profiting from this classification ?
Autres résumés
Malgré son site amphibie défavorable à une installation humaine d’envergure, Saint-Louis du Sénégal est dotée d'un riche patrimoine matériel et immatériel ainsi que d'un statut d'ancienne capitale pendant l’époque coloniale, ce qui l'a hissée sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2000. Ce classement n’a pas arrêté les évolutions spatiales et les mutations sociales de l’île malgré sa forme physique générale qui garde encore une trame régulière, composée de plusieurs types d’îlots. La société sénégalaise actuelle, aux nouvelles pratiques urbaines, a précipité le mouvement de transformation spatiale car historiquement l’île a vu une autre société, issue de métissages, avec ses propres déterminants culturels.Les mutations tant spatiales que sociales reposent la question du classement de la ville avec ses vocables de restauration et de conservation du bâti. Que signifie donc un site classé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco dans une ville africaine où des logiques de développement urbain l'emportent sur celles de la conservation ? Qu'en est-il de l'unité territoriale de l'agglomération de Saint-Louis quand le classement de l'île ne concerne qu'une infime portion restreinte de ce territoire ? Il est temps de s’interroger sur les motivations réelles du classement sur la liste du patrimoine mondial car entre matérialité et mémoire, le lien est assez flou, voire opposé. De ces contradictions, quelles sont actuellement les fonctions de l'île de Saint-Louis au sein de la ville de Saint-Louis. Ce patrimoine ancien attire-t-il des populations et si oui, lesquelles ? Jusqu’où iront les transformations de l’île et qui profite de ce classement ? Quels sont les rôles et la position économique de l'agglomération saint-louisienne dans les villes sénégalaises dans un contexte de décentralisation avec de nombreux acteurs aux intérêts souvent divergents ?
Document joint
Licence
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